Mes prétendants ont pu visiter 2 exploitations de porcs en Corse. L'exploitation de Mr
Benini et l'exploitation de Mr Leoneli. Tous deux ont une vision
très différente du mode d'élevage mais aussi sur les appellations
du porc Corse.
Ils sont arrivés chez Mr Benini sans trop savoir ce qui les attendait et ils ont de suite compris qu'ils étaient tombés chez un vrai Corse
autonomiste.
Il élève
ses 200 porcs dans son parcs d'environ 15 ha. Il pratique le
croisement entre la race nustral et la race durocq pour produire plus
de viande. Les animaux sont élevés aux gland et à la châtaigne
entre 12 à 18 mois.
Il n'est
pas favorable l'AOC car selon lui l'AOC est souvent détourné. Lui
n'a pas besoin de signe de qualité sur ses produits car il est sûr
de leur qualité.
Il abat
lui même ses animaux et les transforment pour les commercialiser sur
les marchés et dans les magasins comme celui qu'il possède à
Bastia.
Pendant
ce voyage, mes prétendants ont eu de la chance , toutes les personnes qui les ont accueilli étaient authentique. Mr Leoneli est lui aussi un
vrai Corse fier de sa région.
Il élève
des porc de race pure Corse nustral qu'il charcute lui même.
L’élevage se fait en plein air aussi dans sa propriété bien
fermé. Les porcs sont nourris aux glands avec parfois des
compléments mais sur l'île, le maïs est très cher donc il
l'utilise avec modération.
Lui est
favorable à l'AOC sur les produits de porcs corse, car il permet de
valoriser la production et de la faire connaître.
Lui
aussi abat lui même ses porcs puis commercialise ses produits en
vente directe par le biais de sa ferme auberge
Une
truie a deux portées par ans(février et août), en moyenne naissent
8 porcelets à chaque portée. Les élevages sont très peu équipés
de bâtiments fonctionnels ce qui cause une forte perte de porcelets
dus aux écrasements et aux maladies.
De
plus,aujourd'hui un gros problème touche ces élevages, en effet les
châtaigniers sont touchés par un parasite qui fait diminuer le
rendement de ces derniers (voir article Corse : les châtaignier
en danger). Les animaux ont donc moins de nourriture augmentant de ce
fait les charges alimentaires de l'exploitation.
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