lundi 15 février 2016

Le haricot maïs béarnais au Salon de l’agriculture

Prix rémunérateurs à la hausse, recherche intense de nouveaux producteurs, présence au sein du prochain Salon agricole de Paris, le haricot maïs béarnais se porte bien.

Le haricot maïs béarnais au Salon de l’agriculture

Le haricot maïs béarnais est en pleine forme dans un contexte agricole fortement dégradé. Bernadette Cassagnau, la dynamique présidente du réseau, de même que l’incontournable animateur, Franck Meymerit le confirment.
"Nous avons urgemment besoin de nouveaux producteurs". Dans cette optique, de nouveaux candidats font connaître leur désir d’avoir un complément de revenus. Et Bernadette de commenter : "Cela reste une niche mais aux retombées économiques non négligeables".

Trouver des niches

Ils sont nombreux les prétendants à vouloir maintenir ce patrimoine à la fois historique et gastronomique de souche fermière (Gabaston pour les gros et Sendets pour les moyens). Marque déposée et collective, le haricot maïs béarnais se veut présent sur toutes les grandes tables de France et de Navarre. La trentaine de producteurs actuels ne suffit plus à fournir la demande. L’enjeu est de taille comme le précise Bernadette. "Nous avons repris en main la commercialisation. Nous sommes plus performants techniquement en mettant l’accent sur l’irrigation et les bonnes terres. Pour 15 kg de semences on récolte 400 à 500kg de frais et 200kg de sec". La rémunération au producteur n’est pas négligeable. "Pour l’heure nous en sommes entre 4,20 et 4,50 € le kg en gousse. En frais écossé cela monte à 9 €, le sec pouvant se négocier à 11 € le kg". Au regard de ces résultats, c’est une fierté, pour Bernadette, de monter au salon parisien à l’invitation de la Chambre d’agriculture.

Travailler en frais

L’avantage du haricot béarnais est de travailler dans le frais. "C’est là notre premier objectif. La semence, n’est pas la même que pour le tarbais. Nous cultivons sur le tuteur maïs et non sur filet. Les restaurateurs ne manquent pas de nous le faire remarquer. Le haricot maïs béarnais se cuisine mieux que son voisin bigourdan". Le refus de l’Institut national des appellations d’origine (Inao) d’accorder une appellation d’origine protégée (AOP) pour cause de chevauchement des productions n’a rien changé à la donne. Au fil des années, le haricot maïs béarnais s’impose toujours un peu plus.



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